dimanche 14 juin 2015

UNE TOITURE DE MAISON SE VERIFIE

                                             
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                                          Surveillance de votre toiture
Effectuer soi même ses travaux de rénovation sur son toit représente un certain danger et il faut tout de même respecter quelques règles techniques de sécurité . 


Au-delà des deux ou trois tuiles accessibles, ou lorsqu'il s'agit de zinc, l'intervention d'un spécialiste est une obligation. Pour une maison récente vous n'aurez aucun mal à trouver les mêmes éléments de couverture. Mais avec un toit  plus ancien, le problème sera moins évident.
 1 : la réparation du toit
Ne pas modifier l'esthétique du toit 
 Pour les tuiles en terre cuite 
1) Chercher des tuiles de récupération similaires, mais sans défaut. Ce n'est pas forcément le meilleur choix. Vous n'aurez pas toujours d'information fiable sur leur origine, leur qualité, et surtout vous ne disposerez d'aucune garantie de durabilité. Placées côté nord, par exemple, elles risquent de ne pas résister longtemps au gel.
2) Acheter du neuf au look vieilli. 
Certaines tuiles plates, losangées ou canal, imitent les dégradations dues au temps qui passe, dans toutes les dimensions et couleurs imaginables. L'idéal : le panachage, un mélange de tuiles neuves “vieillies” et anciennes.
Pour les tuiles mécaniques (à emboîtement), en revanche, les imitations sont moins probantes. Mieux vaut changer un pan entier de toiture.
 l'occasion est possible, mais, s'il s'agit d'un matériau hyper résistant entre 80 & 100 ans de durée de vie, c'est aussi l'un des plus fragiles.
 L'ardoise résiste mal au “démontage” et les belles ardoises de couverture récupérées sont difficiles à trouver, sinon localement.
 Utiliser que du neuf. Aujourd'hui, sa surface se décline en de multiples teintes et finitions, plus ou moins brillantes, permettant d'obtenir l'aspect vieilli ou coloré souhaité.
 2 : Changer de couverture
Se lancer dans une telle entreprise, onéreuse, est une décision délicate qui mérite une approche réfléchie et de faire établir un devis gratuit
Les points à vérifier avant travaux
- Faites inspecter la charpente par un professionnel pour garantir sa solidité et la pérennité de la nouvelle couverture. 
Et pour savoir quel poids elle peut supporter. 
Pour des tuiles plates,
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comptez 60 à 65 kg le m2. 
Les tuiles canal :
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 40 à 45 kg le m2.
 L'ardoise : 
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environ 25 kg le m2. 
Le zinc : 
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environ 7 kg le m2.
- Renseignez-vous sur les exigences locales en mairie pour vous assurer qu'il n'existe pas d'obligation en matière d'esthétique (couleur, forme, format). Le choix de la couverture devra aussi tenir compte du climat local (vitesse des vents, fréquence des pluies ou de la neige, etc.).
- Tenez compte de la pente de la toiture 
- Contrôlez l'efficacité de la ventilation pour entreprendre les modifications nécessaires. Faites des économies d'échelle en entreprenant ce genre de travaux parallèlement à la réfection du toit.
Les travaux annexes pendant la rénovation du toit
1. Ajouter un écran de sous-toiture.  
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L'écran de sous-toiture HPV (hautement perméable à la vapeur d'eau) contribue à imperméabiliser votre toit à l'air et à l'eau, tout en laissant la vapeur d'eau s'évacuer. Il réduit les phénomènes de pression-dépression de la toiture, responsables de l'envolée des tuiles lors de tempêtes, ce qui permet l'installation de tuiles sur des pentes plus faibles. Il évite enfin la pénétration de neige poudreuse, de poussière, de pollen. Comment choisir l'écran ? Tout dépend de la charpente, de l'écartement des chevrons, du type de couverture, mais aussi de la présence ou non de combles aménagés.
Seul un professionnel peut juger de la faisabilité de l'opération. Optez pour un produit de qualité et suffisamment épais, car il est fait pour durer. Une fois installé, l'écran est exposé au risque de vieillissement, d'abord à cause des rayons UV (avant la pose de la couverture), puis des fortes chaleurs sous la couverture en été (elles peuvent dépasser 80 °C). Certaines membranes sont dotées d'une surface métallisée et rejettent donc une partie de la chaleur l'été, tout en réduisant les pertes énergétiques l'hiver et en laissant s'évacuer la vapeur d'eau.
2. Installer des fenêtres de toit. 
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Les fenêtres de toit de qualité (de bonne performance thermique et phonique) procurent un apport solaire appréciable dans des combles aménagés. Les liaisons périphériques doivent être parfaitement exécutées pour garantir une étanchéité et une isolation thermique fiables. Il existe aujourd'hui des modèles adaptés aux bâtiments classés, en métal ou en bois.
3.Toiture végétalisée.

 Elle peut s'installer en toiture plate ou en pente, quelle que soit sa dimension. Elle offre une bonne isolation thermique et phonique. Le professionnel doit vérifier si toutes les conditions requises pour la pose sont réunies. Dans le nord de la France, la toiture végétale sera en général plus légère que dans le Sud. Les pluies abondantes alimenteront les plantes, le système d'arrosage est donc moins complexe. Il faudra prévoir une membrane d'étanchéité très performante (un écran de sous-toiture classique n'est pas adapté, car il est perméable à la vapeur d'eau). Les combles, eux, devront disposer d'une ventilation efficace et réglable pour éviter les condensations. Dernier conseil : choisissez un système dont les plantes sont en majorité matures lors de la pose.
4. Tuiles photovoltaïques.
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 Plus esthétiques mais plus onéreuses que les grands panneaux, les “tuiles” photovoltaïques (en fait, de petits panneaux superposables) s'adaptent bien aux couvertures ardoise ou terre cuite. L'étanchéité de la toiture doit être garantie et prévoyez une bonne ventilation de toiture, car les panneaux engendrent une réelle surchauffe, trop souvent négligée. Cette surchauffe est d'ailleurs préjudiciable au rendement du panneau photovoltaïque. Pour une couverture zinc, les panneaux intégrés sont spécifiques, car le contact entre des métaux différents provoque une oxydation accélérée. Mieux vaut s'adresser à un couvreur zingueur QualiPV et opter pour des produits ayant reçu un avis technique (délivré par le CSTB).
Résistances aux intempéries 
La réglementation fixe les pentes minimales pour chaque type de tuile, et les conditions d'emploi en fonction du facteur vent et de la concomitance (action simultanée) vent-pluie. Un couvreur professionnel doit donc installer la couverture selon des règles strictes. L'ardoise et le zinc résistent naturellement bien au gel. Mais évitez de faire poser du zinc par temps humide. Il doit pouvoir s'oxyder progressivement pour créer sa fameuse patine protectrice. Les tuiles en terre cuite actuelles sont conçues pour résister au gel (selon des tests normalisés). Cependant, pour les cas extrêmes, il existe des modèles “NF Climat de montagne”.
Ardoise naturelle 

Ardoise synthétique
L'ardoise naturelle, issue d'une roche schisteuse, offre une durée de vie presque illimitée, mais coûte assez cher. L'ardoise fibre-ciment est souvent utilisée à moindre coût, mais attention au risque de décoloration avec le temps. Les produits terre cuite teints dans la masse peuvent aussi se confondre durablement avec l'ardoise, mais sans atteindre sa finesse. Il est donc primordial de choisir en tenant compte du prix de la réalisation, de son aspect et de sa pérennité.
La mousse sur la couverture de votre toit
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Les mousses sont des végétaux assez épais qui empêchent l'eau de s'écouler normalement et favorisent les infiltrations. La coloration vert à gris que prennent les tuiles s'explique plus souvent par la présence d'algues ou de lichens. La prolifération de ces indésirables dépend du climat (humidité), de l'exposition (au nord en particulier), des vents dominants et même de la pollution dans l'air (croissance favorisée par les nitrates). Une neige un peu compacte peut les détacher naturellement. Une autre solution, moins aléatoire, est un entretien annuel qui consiste à pulvériser un produit adapté, le moins toxique possible.
vd-couverture91 utilise DALEP2100
 Après réparation continuer à surveiller votre toiture
Inspectez-la régulièrement et intervenez rapidement : tuiles fendues, mal fixées ou décrochées ; girouette abîmée ; 
Antenne vacillante 
branches d'arbres ou plantes grimpantes gênantes ; 
  Contrôlez faîtages, arêtiers et tout  les scellements au mortier 
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(à cause des risques d'infiltration). La ventilation de la toiture doit être vérifié une fois par an. 
Préconisez par vd-couverture91 



site internet de vd-couverture91 http://www.vd-couverture91.fr  
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1 commentaire:

  1. Votre article est très compréhensible ! J'apprécie toutes les photos que vous avez mises aussi. Moi, je suis une personne visuelle donc j'aime les articles qui ont des photos. Vraiment je ne savais pas qu'on faisait toujours les toitures végétales. C'est vachement cool ! Merci encore.
    Louise B. | http://www.couverturesa9.ca/services.html

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