La technique du faîtage par closoir.
Après avoir mis en œuvre les chevrons et les liteaux, on pose les tuiles, puis le dernier rang.
On sélectionne en fonction du modèle de la tuile, de la pente de la toiture et du modèle de faîtière, une lisse de rehausse . Pour y arriver, il suffit de présenter une faîtière puis de mesurer avec précision la hauteur de cette lisse.
Une fois débitée à la dimension voulue, la lisse de rehausse peut alors être fixée. Petite astuce de chantier, on a la possibilité de superposer des liteaux pour obtenir la hauteur de lisse prédéterminée.
Le closoir ventilé, un complexe en PVC et en aluminium, vient se poser sur la lisse de rehausse et se plaque sur le dernier rang de tuiles.
Il ne reste plus qu’à poser les faîtières et à les fixer au moyen de crochets adaptés au modèle de tuiles, vissés dans la lisse de rehausse.
Installation du fronton.
La fixation d’un fronton en bout de faîtage parfait la finition tout en masquant les bois de charpente.La première étape consiste à tracer la rive individuelle avant de la tronçonner.
Une fois ces tuiles de rive découpées suivant le précédent traçage, on peut les positionner. On remarque que le dernier liteau en haut de pente est posé sur le champ. Ceci permettra à la sous-faîtière de bien reposer sur la tuile du rang inférieur.
Sur le même principe que précédemment, on fixe une lisse de rehausse. Dans le cas présent on utilise des fixations de liteaux de rehausse.
On peut alors mettre en place le rang de sous-faîtières.
Enfin, le fronton vient parachever l’ensemble .
La technique du faîtage scellé
Cette technique consiste d’abord à étaler du mortier en haut de pente. Ce mortier, peu rigide, permet d’absorber les mouvements des bois de la charpente.
Une fois cette première et primordiale opération achevée, on peut positionner les faîtières. On aura pris soin, auparavant, de mouiller les tuiles pour permettre une bonne adhérence au mortier.
On arase alors le mortier au moyen d’une langue de chat, de façon à obtenir une finition propre de l’embarrure. Cette dernière est la partie de mortier qui restera visible, d’où l’importance de sa finition.
L’étape suivante consiste à nettoyer correctement les tuiles avec une éponge propre. Cela évite qu’elles ne soient tachées par des projections de mortier qui, en durcissant, souilleraient la toiture.
Comme pour les deux précédentes solutions, le fronton est, lui aussi, scellé mais ici de la même façon que les faîtières, au mortier.
Type de faîtage
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Pour les toitures en tuiles traditionnelles , on utilise des tuiles identiques, disposées à cheval au sommet des deux versants. Ces tuiles sont dites faîtières bien qu'il s'agisse de tuiles strictement identiques aux autres tuiles utilisées. Toutefois, on utilise parfois en faîtage des tuiles de même forme mais de plus grandes dimensions. Les tuiles de faîtage sont traditionnellement bâties au mortier. La tendance actuelle est de disposer en chevauchement du vide de jonction des versants un dispositif d'étanchéité supplémentaire (closoir)
qui garantit mieux l'étanchéité et comportant des orifices qui contribuent à la ventilation des combles. Les tuiles faîtières dissimulent ce dispositif pour préserver l'esthétique de la couverture.
- De longévité. Une fois posés sur les lisses de rehausse, les closoirs souples et rigides absorbent avec souplesse les mouvements de charpente et restent intégralement étanches aux pluies battantes, aux pénétrations de neige poudreuse, poussières et pollen .
- De simplicité de manutention sur les toits. Conçus avec des matériaux modernes, les closoirs, abergements et solins sont légers. Souvent présentés en rouleaux, ils sont peu encombrants. Leurs manutentions sur la toiture sont ainsi rendues plus faciles qu'avec des « gâches » de mortier de plusieurs kilos.Site internet de vd-couverture91
bel article sur le faîtage de toit
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