Les utilités du couvreur.
Sur un chantier, les tâches du couvreur-zingueur s’effectuent immédiatement après celles du charpentier. Il est notamment chargé d’effectuer les préparatifs avant la réalisation des travaux. Au stade des préparatifs, il se renseigne sur la nature du chantier (qu’elle soit en construction, en rénovation ou en entretien), sur la nature de la construction (s’il s’agit d’une maison individuelle, d’un immeuble, d’un édifice public), sur la forme du toit (en arrondi, plat, pointu) ainsi que sur les angles, sur les règles esthétiques à respecter en rapport avec le style spécifique ou régional du bâtiment, sur la nature du vent pour établir les équipements adaptés, et enfin, sur les décisions prises par l’architecte et le commanditaire des travaux. Les matériaux utilisés sont nombreux et divers tels que l’ardoise, la terre cuite, les métaux, le zinc, le cuivre, l’inox ou le plomb. Toutefois, la tuile plate ou mécanique est la plus utilisée, et ce, avec des méthodes aussi bien modernes que traditionnelles. Lors de phase de réalisation, il travaille seul ou en équipe et en plusieurs strates pour réparer la toiture. Il se charge, dès lors, de la mise en place des échafaudages, des équipements de sécurité, de la pose de film plastique ou de feutre sur la charpente et les chevrons, avant de clouer de fines planches de bois ou contre-lattes sur les chevrons. Ensuite, il quadrille le toit avec des lattes ou liteaux, petites planchettes en bois sur lesquelles les tuiles seront posées, tout en calculant avec précision la distance entre deux lattes. Compte tenu de la grosseur et de la surface de recouvrement des tuiles, cette opération est appelée « calcul du pureau ». Par ailleurs, il doit diviser la surface du toit à l’aide d’un cordeau en effectuant des points de repère, toutes les six tuiles, afin que les tuiles ne débordent pas du toit dans le sens de la largeur. Les tuiles sont réparties par paquets de six sur les emplacements et sont préalablement marquées et posées du bas du toit vers le haut ou faîtage. Elles tiennent notamment grâce à un ergot placé derrière elles. Puis, on procède à la zinguerie, en posant un cadre métallique tout autour de la cheminée ou abrègement de cheminée, ainsi qu’au pied des lucarnes de la toiture. Le couvreur-zingueur pose par la suite des chenaux pour prévenir l’infiltration d’eau. Quand les travaux sont terminés, il nettoie le chantier et range les échafaudages. En outre, il réalise l’ensemble de la protection des parties en saillie d’une construction tels que les balcons, les bandeaux. Enfin, il pose les gouttières et peut assurer des travaux courants de charpente et de plomberie et de chauffage.
Le métier de couvreur-zingueur est un travail polyvalent, autonome et très recherché dans le secteur du bâtiment et de la couverture. Il s’agit également d’un métier à risque
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